Si la parole du Seigneur « J’étais malade et vous m’avez visité » (Mt 25, 36) s’adresse à tout baptisé, porter la communion à un malade relève du ministre extraordinaire de la communion.1 Ce ministère demande de s’y être préparé et normalement d’être mandaté. On s’inspirera avec profit du Rituel Sacrements pour les malades (chapitre II) et du Rituel de l’eucharistie en dehors de la messe.
Chaque personne malade demande une capacité d’adaptation et d’attention permanente de la part du ministre. Pour faire ces adaptations, le ministre doit bien connaître les rites de la communion des malades, de telle manière qu’il y ait une authentique célébration liturgique, même si chaque élément ne peut être valorisé de la même manière.
La communion est un réconfort précieux pour les malades, un soutien qui les aide à ne pas se replier sur leurs souffrances mais à demeurer dans la logique du don de
soi et à participer activement à la vie et à la mission de l’Église, par la prière et l’offrande.
Cette mission d’Église consiste à accompagner, soutenir, favoriser une expression de la foi.